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Vingt-trois scouts, quatre tentes, quatre poêles, douze poteaux de tente, des tonnes de neige et du plaisir garantit. Voici ce qui nous attendait pour ce camp d’hiver. Pour la plupart des patrouillards, c’était la première expérience en camping d’hiver. Normalement, tout devait bien aller, les aspirants avaient reçu une formation de dix heures en vue de l’ours polaire. S’ils avaient bien écouté, tout devait bien se dérouler et ils auraient leur badge de camping d’hiver. Nous voici donc vendredi soir, nous nous sommes rejoints à l’école Sainte-Bibiane les pour prendre l’autobus avec les Castors jusqu’à Sorel. Nous avons rempli l’autobus avec les bagages des castors et les nôtre, nous avons donné un dernier bec à nos mères et nous sommes montés dans le bus pour aller vivre une expérience hors du commun. Nous roulions depuis quinze minutes quand soudain, un génie eut l’idée de partir la chanson favorite de la troupe Soleil-Levant : Les Petites Théières. Cette chanson à donné place à plusieurs autres chansons qui mettaient de la vie dans le bus. Nous sommes arrivés à Sorel vers ??h et nous avons commencé à paqueter les traines-sauvages pour emmener notre matériel jusqu’au campement. C’est là que nous avons constaté que certains membres de la troupe avaient peu d’expérience en camping lourd. Nous avons été un peu ralentis dans notre travail, mais nous nous en sommes assez bien sortis. Le soir même, tout le matériel avait été acheminé au camp et nous pouvions commencer le montage des tentes. Dans ce dessein, nous devions creuser jusque-là niveau du sol et délimiter le contour de la tente. Il était ??h et la seule patrouille qui avait fini de monter sa tente était celle des Carcajous, les Faucons, les Coyotes et les Furets en étaient encore à l’étape « creusages ». La soirée vieillissait et la troupe se fatiguait. Nous avons donc décidé d’aller nous coucher pour avoir plus de forces pour le lendemain. Nous nous sommes levés et nous avons pris un copieux déjeuner. Nous avons pris la route vers le site qui nous avait été désigné et nous avons continué le montage des tentes. Nous, les gars, avons aidé les filles à monter leur tente et tout le montage fut terminé vers midi. Nous avons donc eu tout le restant de la journée pour nous amuser et manger des hot-dogs sur le feu. Pour souper, nous avons mangé un spaghetti à la sauce Kawun-Lavallée. Bon sang que c’était bon! Nous avons fait un feu et nous avons veillé en chantant et nous avons eu du fun fou. Nous nous sommes couchés et nous avons fait notre tour de garde durant la nuit. Au petit matin, nous avons mangé des crêpes encore gelées et nous avons commencé le démontage du camp. Nous avons fini vers midi et nous avons mangé du riz au poulet (refroidi par la température) et des tonnes de desserts. Étant donné qu’il y avait des restes de desserts, Renard les a volés, avec l’aide de Puma, et ils ont tout bouffé dans le bus. Nous sommes rentrés à Montréal, nous sommes allés à la maison, nous nous sommes fait couler un bain chaud et nous avons dormi. C’est le programme de retour de camp que la majeure partie de la troupe a suivi, tous sauf Renard qui est allé à la messe du dimanche soir à l’Oratoire. Bref, ce camp fut bien agréable, peu reposant et rempli de plaisir…